Les soirées cinéma
Les jeudis, entre 19h30 et 22h00, La Table Ronde de l’Architecture organise des séances cinéma, documentaires, vidéos et podcasts sur des sujets très variés: les arts appliqués, l’artisanat, l’urbanisme, les traditions, le modernisme, la beauté, la laideur, la mixité des fonctions, l'obsolescence programmée, la longévité, le droit à la ville...
Les séances sont suivies d’une discussion à propos du thème et des problématiques soulevées dans chaque œuvre.
- INSCRIPTION* -
Nombre de places: 6
Tarif: 6€ par personne
Réserver: contact@latablerondearchitecture.com
*En fonction des mesures sanitaires , les dates sont susceptibles de changer.

Metropolis, Fritz Lang, 1927
Jeudi 12 août 2021

Rear Window (Fenêtre sur cour), Alfred Hitchcock,1954
Jeudi 19 août 2021
Fenêtre sur cour est un film réalisé en 1954 par Alfred Hitchcock.
L’histoire se déroule dans un quartier de Greenwich village où le photographe L.B. Jeffries est immobilisé dans une chaise roulante à cause d’une jambe cassée. Le huis clos se déroule dans son appartement qui donne vue sur une cour intérieure et sur l’ensemble des fenêtres des immeubles avoisinants, ce qui lui permet de s’occuper en observant pendant la durée de son infirmité les péripéties du voisinage.
Au cours de ses séances de voyeurisme, Jeffries constate que le couple Thorwald n’a de cesse de se disputer. Mais un jour, après avoir aperçu plusieurs allées et venues nocturnes du mari, Jeffries constate que Mme Thorwald ne donne plus signe de vie. Alors que son absence devient de plus en plus pesante, Jeffries se persuade qu’il a affaire à un meurtre.
Fruit de son imagination ou prouesse de son flair de détective, l’affaire Thorwald va prendre des proportions insoupçonnables. Confiné dans son îlot new-yorkais, Jeffries apprendra à ses dépens qu’il est parfois bon de laisser à chacun sa vie privée, sous peine d’être victime à son tour. Il apprendra aussi qu’il ne faut pas se fier aux apparences, et que ce sont ces figures que l’on pense le mieux connaître qui peuvent le plus nous surprendre. En même temps, Fenêtre sur Cour est un essai cinématographique sur l’architecture de quartier, qui par la proximité des logements et la juxtaposition des ménages, fait naître cet esprit civique américain qui tend parfois vers l’héroïsme.
Fenêtre sur cour est un film réalisé en 1954 par Alfred Hitchcock.
L’histoire se déroule dans un quartier de Greenwich village où le photographe L.B. Jeffries est immobilisé dans une chaise roulante à cause d’une jambe cassée. Le huis clos se déroule dans son appartement qui donne vue sur une cour intérieure et sur l’ensemble des fenêtres des immeubles avoisinants, ce qui lui permet de s’occuper en observant pendant la durée de son infirmité les péripéties du voisinage.
Au cours de ses séances de voyeurisme, Jeffries constate que le couple Thorwald n’a de cesse de se disputer. Mais un jour, après avoir aperçu plusieurs allées et venues nocturnes du mari, Jeffries constate que Mme Thorwald ne donne plus signe de vie. Alors que son absence devient de plus en plus pesante, Jeffries se persuade qu’il a affaire à un meurtre.
Fruit de son imagination ou prouesse de son flair de détective, l’affaire Thorwald va prendre des proportions insoupçonnables. Confiné dans son îlot new-yorkais, Jeffries apprendra à ses dépens qu’il est parfois bon de laisser à chacun sa vie privée, sous peine d’être victime à son tour. Il apprendra aussi qu’il ne faut pas se fier aux apparences, et que ce sont ces figures que l’on pense le mieux connaître qui peuvent le plus nous surprendre. En même temps, Fenêtre sur Cour est un essai cinématographique sur l’architecture de quartier, qui par la proximité des logements et la juxtaposition des ménages, fait naître cet esprit civique américain qui tend parfois vers l’héroïsme.

Le Seigneur des anneaux, Peter Jackson, 2001
Jeudi 26 août 2021
Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l’Anneau – Peter Jackson, 2001
L’histoire du Seigneur des anneaux est connue de tous. Le jeune hobbit Frodon se voit confier l’anneau unique afin que celui-ci ne tombe pas entre les mains de Sauron, seigneur des ténèbres. S’en suivent de nombreux affrontements entre les forces du mal et la communauté de l’anneau, neuf personnages ayant pour objectif de ramener l’anneau à la montagne du Destin, là où il fut forgé et là où il peut être détruit.
Dans le premier volet de la mythique trilogie, la communauté de l’anneau parcourt le monde créé par Tolkien afin de nous en faire découvrir plusieurs aspects. L’histoire commence en Terre du milieu, dans la paisible région de la Comtée où vivent les hobbits. Ce sont des êtres simples et inoffensifs qui aiment le confort d’une vie calme, épicurienne et bien rangée. Leur habitat leur ressemble, présentant une architecture simple, vernaculaire, à leur mesure et enracinée dans la terre qu’ils aiment à cultiver. Bilbon Sacquet, l’oncle de Frodon, dira que toutes choses « sont faites pour durer dans la Comtée, passant de génération en génération. »
Le premier opus nous fait ensuite découvrir Minas Tirith, capitale du Gondor, où vit un peuple d’homme fondé par les survivants d’un ancien et noble royaume tombé en déchéance et lui-même en déclin face à la puissance grandissante du Mordor. On y voit des hommes fiers, voire orgueilleux, et fort sensibles au pouvoir de l’anneau, perdant tout contrôle en sa présence. L’architecture y est monumentale, composée de pierre blanche, à l’exception de quelques bichromies. On repère aisément dans ce style les influences byzantine, ottonienne et romane.
Lors de leur arrivée à Fondcombe, les hobbits découvrent le royaume elfique ou règne un peuple immortel, le plus noble et le plus sage, mais aussi le plus ancien. Les elfes sont engagés dans un inéluctable déclin pour laisser sa place à l’homme. Fins connaisseurs de la nature et des plantes, il n’est pas étonnant que leur architecture soit très organique, légère et - fortement ornementale. On y ressent une puissante influence de l’Art Nouveau.
Enfin, lors de leur passage dans les mines de la Moria, les aventuriers découvrent l’ancien royaume des nains. Ceux-ci étaient un peuple travailleur, de grands mineurs et sculpteurs de la montagne, mais rude et avides, vivant un mode de vie isolé. Leur architecture nous le fait ressentir, en adoptant un style grandiose, sombre, géométrique et froid, qui mêle les influences gothiques et Art Déco. Représentant la grandeur industrielle, il n’est donc pas étonnant qu’ils soient en conflit avec les elfes. Ce conflit se ressent également dans l’opposition de leurs styles architecturaux respectifs.
Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l’Anneau – Peter Jackson, 2001
L’histoire du Seigneur des anneaux est connue de tous. Le jeune hobbit Frodon se voit confier l’anneau unique afin que celui-ci ne tombe pas entre les mains de Sauron, seigneur des ténèbres. S’en suivent de nombreux affrontements entre les forces du mal et la communauté de l’anneau, neuf personnages ayant pour objectif de ramener l’anneau à la montagne du Destin, là où il fut forgé et là où il peut être détruit.
Dans le premier volet de la mythique trilogie, la communauté de l’anneau parcourt le monde créé par Tolkien afin de nous en faire découvrir plusieurs aspects. L’histoire commence en Terre du milieu, dans la paisible région de la Comtée où vivent les hobbits. Ce sont des êtres simples et inoffensifs qui aiment le confort d’une vie calme, épicurienne et bien rangée. Leur habitat leur ressemble, présentant une architecture simple, vernaculaire, à leur mesure et enracinée dans la terre qu’ils aiment à cultiver. Bilbon Sacquet, l’oncle de Frodon, dira que toutes choses « sont faites pour durer dans la Comtée, passant de génération en génération. »
Le premier opus nous fait ensuite découvrir Minas Tirith, capitale du Gondor, où vit un peuple d’homme fondé par les survivants d’un ancien et noble royaume tombé en déchéance et lui-même en déclin face à la puissance grandissante du Mordor. On y voit des hommes fiers, voire orgueilleux, et fort sensibles au pouvoir de l’anneau, perdant tout contrôle en sa présence. L’architecture y est monumentale, composée de pierre blanche, à l’exception de quelques bichromies. On repère aisément dans ce style les influences byzantine, ottonienne et romane.
Lors de leur arrivée à Fondcombe, les hobbits découvrent le royaume elfique ou règne un peuple immortel, le plus noble et le plus sage, mais aussi le plus ancien. Les elfes sont engagés dans un inéluctable déclin pour laisser sa place à l’homme. Fins connaisseurs de la nature et des plantes, il n’est pas étonnant que leur architecture soit très organique, légère et - fortement ornementale. On y ressent une puissante influence de l’Art Nouveau.
Enfin, lors de leur passage dans les mines de la Moria, les aventuriers découvrent l’ancien royaume des nains. Ceux-ci étaient un peuple travailleur, de grands mineurs et sculpteurs de la montagne, mais rude et avides, vivant un mode de vie isolé. Leur architecture nous le fait ressentir, en adoptant un style grandiose, sombre, géométrique et froid, qui mêle les influences gothiques et Art Déco. Représentant la grandeur industrielle, il n’est donc pas étonnant qu’ils soient en conflit avec les elfes. Ce conflit se ressent également dans l’opposition de leurs styles architecturaux respectifs.

La Grande Bellezza, Paolo Sorrentino, 2013
Jeudi 10 juin 2021
La Grande Bellezza – Paolo Sorrentino
Jep Gambardella a 65 ans et mène la grande vie à Rome. Chaque soir dans son appartement donnant vue sur le Colisée, il reçoit les plus éminentes personnalités de la culture, des affaires et du monde politique. Cependant, les fêtes orgiaques qu’il organise avec eux ne l’amusent plus. Jep Gambardella, roi des mondains, n’en peux plus des mondanités.
Écrivain salué dans sa jeunesse, auteur d’un livre unique, l’Appareil Humain, vieux de quarante ans, il noie désormais son désespoir dans un monde d’argent et de paillettes qui dissimule l’abyssale vacuité des élites romaines. Contre cette existence et contre le syndrome de la page blanche qui l’empêche de dormir, ou peut-être par peur de s’endormir et de rêver aux démons de la nostalgie, il emprunte les rues désertes de Rome chaque nuit. Il se retrouve alors face à l’intense beauté de la nuit romaine, traversant la cité éternelle comme un spectre, croisant sur son passage le Tempietto de San Pietro in Montorio, la Fontana dell'Acqua Paola ou la Piazza Navone et les ruines de l’antique forum.
Au-delà de la décadence de la bonne société romaine, ce film est un film sur Rome, une ode à l’architecture millénaire qui montre par contraste la médiocrité de notre époque et qui la gratifie toutefois d’éclairs de beauté et de sentiments d’une noblesse qu’elle n’atteindra sans doute jamais.
La Grande Bellezza – Paolo Sorrentino
Jep Gambardella a 65 ans et mène la grande vie à Rome. Chaque soir dans son appartement donnant vue sur le Colisée, il reçoit les plus éminentes personnalités de la culture, des affaires et du monde politique. Cependant, les fêtes orgiaques qu’il organise avec eux ne l’amusent plus. Jep Gambardella, roi des mondains, n’en peux plus des mondanités.
Écrivain salué dans sa jeunesse, auteur d’un livre unique, l’Appareil Humain, vieux de quarante ans, il noie désormais son désespoir dans un monde d’argent et de paillettes qui dissimule l’abyssale vacuité des élites romaines. Contre cette existence et contre le syndrome de la page blanche qui l’empêche de dormir, ou peut-être par peur de s’endormir et de rêver aux démons de la nostalgie, il emprunte les rues désertes de Rome chaque nuit. Il se retrouve alors face à l’intense beauté de la nuit romaine, traversant la cité éternelle comme un spectre, croisant sur son passage le Tempietto de San Pietro in Montorio, la Fontana dell'Acqua Paola ou la Piazza Navone et les ruines de l’antique forum.
Au-delà de la décadence de la bonne société romaine, ce film est un film sur Rome, une ode à l’architecture millénaire qui montre par contraste la médiocrité de notre époque et qui la gratifie toutefois d’éclairs de beauté et de sentiments d’une noblesse qu’elle n’atteindra sans doute jamais.