La quatrième édition de l’école d’été d’architecture et d’artisanat de Bruges s’est déroulée au début du mois d’août sous les meilleurs auspices. Nos 17 étudiants ont arpenté les rues de Bruges à la découverte du merveilleux style gothique brugeois. Venus de nombreux pays aux traditions architecturales diverses, ils se sont passionnés pendant deux semaines pour cette architecture de brique dont tous les membres possèdent une fonction : depuis les pignons tournés vers la rue ou le canal pour hisser les marchandises au dernier étage des combles à l’aide d’un mât, et qui ont chacun leur propre caractère, les hautes fenêtres destinées à faire pénétrer la lumière dans la profondeur des bâtisses, et jusqu’aux arcs de décharge soulageant les linteaux comme autant de sourcils ornant un visage, l’architecture de Bruges est un formidable terrain d’apprentissage.

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Comme un organisme vivant, elle évolue au gré des nécessités ; tel appendice apparaissant pour combler tel besoin, et disparaissant peu après qu’il ait perdu sa raison d’être. On peut lire, dans l’architecture et l’urbanisme de Bruges, l’histoire des nécessités d’une ville commerciale ouvrant des voies d’eau, érigeant des halles, des marchés, un beffroi, pavant ses rues, accueillant le monde entier dans son enceinte. En étudiant son architecture, nos étudiants ont été amenés à apprendre son histoire.  

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Les cours – d'histoire, de relevé, de géométrie, de construction et de conception de projet – ont été donnés dans l’intention de montrer le lien qui unit l’apparence aux moyens de construction : l’esthétique et la structure. Le métier d’architecte n’étant pas un simple exercice d’artiste, étant donné qu’il suppose la construction d’édifices solides et pérennes, c’est-à-dire de structures fiables, il faut constamment garder à l’esprit que les formes de l’architecture trouvent généralement leur origine dans les règles qui gouvernent la matière : la statique, l’équilibre, les pesées et les poussées, la nature des matériaux disponibles, la dureté du climat, etc.

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Nous avons eu le plaisir de passer deux semaines avec des personnes talentueuses et prometteuses.

Un grand merci à toutes et à tous !

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Anna Denis (Belgique), Matthew Watson (USA), Erika Kumada (Japon), Harrison Gersch (USA), Donatas Gražulis (Lituanie), Paul Zepeda (USA), Lucy Byrne (Ireland), Lovis Constantine Wentworth (Royaume-Unis), Luca Leon Friede (Allemagne), Georgiana Vacaru (Roumanie), Nicholas Larkins (USA), Eduard Vardanyan (Arménie), Aliénor Cros (France), Shahed Abdeen (Palestine), Daniela Pineda García (Espagne), Iarina Ungureanu (Roumanie) et Jordan Mafumbo (Uganda)

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Un grand merci également aux enseignants et aux conférenciers !

 

Noé Morin, Nadia Everard, Jakub Ryng, Pablo Funes, Riccardo Buratti, Robert Adam, Richard Thomas et Ivonne María Marcial-Vega.​

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Avec la collaboration de La ville de Bruges (Thybris Gerin, Leentje Gunst et Grégory Maes), les paroisses de l'Église Notre-Dame, de l'Église Sainte-Walburge, de l'Église Saint-Gilles et de l'Église Sainte-Anne, Musea Brugge (Charlotte Laridon), le Grand-Séminaire de Bruges, Christine Ketels et Melissa Van Doorselaer.

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Un aperçu de l'édition 2025 (vidéo Instagram)

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