Du 29 août au 6 septembre, quinze étudiants aux profils variés et venus du monde entier se sont réunis dans le village de Conques pour étudier l’architecture vernaculaire locale et l’architecture romane de l’abbatiale Sainte-Foy. Pendant plus d’une semaine, ils ont pratiqué le dessin mesuré, le croquis, ils ont étudié l’architecture romane au point de vue de la structure et de l’ornementation, ils ont dessiné les bases des piliers de l’abbatiale et les chapiteaux du cloître de l’abbaye, et ont déambulé dans les rues de Conques de jour comme de nuit, prêtant attention aux matériaux employés, à la qualité des mortiers et aux symboles gravés ça et là sur la pierre. Ils se sont familiarisés avec l’histoire et la flore de la région, ont parcouru les chemins de Saint-Jacques et se sont mêlés aux pèlerins qui affluent dans l’abbatiale, le soir venu, pour assister aux veillées musicales. Mais par-dessus tout, ils se sont émus de la beauté de ce paysage inconstant, des nappes de nuages qui recouvrent la vallée au petit matin, des somptueux orages, de la foudre qui éclaire la nuit pluvieuse, du soleil qui reparaît quand on ne l’attend plus... bref : des mouvements de la nature qui font à l’architecture le plus beaux des théâtres.

À l’issue de cette formation, nos étudiants ont acquis une méthode d’interprétation de l’architecture traditionnelle fondée sur la connaissance de l’histoire et le raisonnement. L’architecture vernaculaire de Conques est affaire de raison : le village étant assis sur un large bloc de schiste, on s’en sert pour élever des murs et confectionner des toitures ; là où l’architecture requiert de la précision, comme pour l’abbatiale, on extrait du grès rouge et du calcaire de Lunel des carrières environnantes. Le bois, qui abonde dans les forêts alentours, est employé pour monter des étages au-dessus d’un soubassement en pierre destiné à résister au passage de l’eau. Là où les solives se trouvent exposées aux intempéries, on recouvre leur petite section d’une lauze. Enfin, le versant de la vallée sur lequel se trouve Conques étant exposé au Sud, on étage la construction en perçant des rues parallèles aux courbes de niveau, constituant des terrasses depuis lesquelles les maisons ont chacune leur part de lumière et de chaleur. Forts des connaissances théoriques et pratiques leur permettant d’analyser et de comprendre l’architecture vernaculaire de Conques, nos étudiants peuvent rentrer dans leur pays d’origine et appliquer la même méthode, le même raisonnement, aux formes architecturales issues de contextes variés.

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Nous avons eu le plaisir de passer deux semaines avec des personnes talentueuses et prometteuses.

Un grand merci à toutes et à tous !

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Anush KALACHYAN, Fiona CAUGHEY, Marc TASSO, Mariia SOLOVEI,
Eunice THO, Fergus BRADLEY, Gertrud OBERG, Pauline BENSUSSAN, Romane
SERGANT, Alexander ABSMANN, Matthew WATSON, Wouter VAN HEST, Riina LII
PARVE, Leonie HOBERT & Aliénor CROS

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Un grand merci également aux enseignants et aux conférenciers !

 

Nadia EVERARD, Noé MORIN, William PESSON & Valérie DUCLOS.​

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Un aperçu de l'édition 2025 (vidéo Instagram)

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